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Explorations du Tombeau de la Chrétienne.
Dans les Instructions rédigées en 1839 pour la Commission scientifi
que d’Algérie, MM. Hase et Raoul-Rochette insistaient particulièrement
pour que le Kobeur Roumïa fût étudié avec le plus grand soin.
Leur recommandation avait été prise ici en considération très-sérieuse ;
mais les diffi cultés exceptionnelles que ce travail présentait parurent si
considérables, qu’en 1845, quand M. le comte Guyot, alors directeur
de l’intérieur, voulut enfi n l’entreprendre, il ne jugea pas — après avoir
pris l’avis des hommes de l’art — qu’il fallût moins de cinq mille francs
pour le mener à bien.
Or, d’après son programme, que j’ai sous les yeux, il ne s’agissait
que de recherches à faire dans l’intérieur de l’édifi ce, et il n’était nullement
question d’en déblayer la base, travail d’une haute importance,
cependant, pour l’histoire de l’Architecture.
L’état des crédits et certaines considérations toutes de circonstance
ne permirent pas de donner suite à ce projet ; et le voeu formulé
par les deux savants académiciens ne serait pas encore exaucé, sans la
sollicitude éclairée de M. le Maréchal comte Randon pour nos monuments
et nos études historiques.
A la suite de mon inspection de 1855, je présentai à M. le Gouverneur-
Général un projet d’exploration du Tombeau de la Chrétienne,
qu’il voulut bien approuver et pour lequel il me fournit des moyens
d’exécution.
J’ai profi té des congés de Noël 1855 et de Pâques 1856, pour
ébaucher cette oeuvre très-diffi cile et fort pénible : c’est-à-dire que dans
les deux explorations faites jusqu’ici, il n’y a pas eu plus de quinze
jours de travail effectif, en déduisant le temps nécessaire pour aller et
venir et les interruptions causées par les pluies. La dépense totale a été
de 500 francs.
Le Moniteur algérien du 20 janvier 1856 a inséré un extrait de
mon rapport à M. le Maréchal, Gouverneur, sur cette première exploration
et ce document a été reproduit quelques jours après par l’Akhbar,
dégagé de quelques incorrections qui s’étaient glissées dans la feuille
offi cielle.
J’ai rendu compte à M. le Gouverneur-Général des travaux de la deuxième
exploration, peu de temps après mon retour, dans le rapport qu’on va lire et
dont j’ai voulu réserver la publication pour notre Revue africaine.
Voici l’extrait de ce rapport.
DEUXIÈME EXPLORATION (en mars et avril 1856).
Je suis arrivé le 23 mars, dimanche de Pâques, avec le personnel
et le matériel mis à ma disposition par M le Gouverneur-Général, pour
reprendre les travaux commencés le 19 décembre 1855 et interrompus
le 5 janvier suivant.
L’exploration a duré du 24 mars au 5 avril inclusivement ; mais
en déduisant les interruptions causées par la pluie, il n’y a eu que huit
journées de travail effectif. Parmi les cinquante zouaves mis à ma disposition,
se trouvaient beaucoup de recrues et de convalescents que j’ai
dû employer ailleurs qu’au Tombeau de la Chrétienne où il fallait des
hommes vigoureux et habiles. Je les ai utilisés autant que j’ai pu, à
Dar-ed-Delam, lieu de notre bivouac ; les recherches dans ces ruines
romaines n’exigeant que quelques mouvements de terre assez faciles.
Mais ce n’était là qu’un travail très-secondaire et tout-à-fait indépendant
du but principal. Celui-ci embrassait trois objets : là recherche de
l’entrée du monument, celle de sa véritable forme architecturale et de la
date approximative de sa construction.
Tout en poursuivant ces points essentiels de l’exploration, j’ai fait
exécuter quelques travaux accessoires. Ainsi, j’ai fait dégager la partie
supérieure de la fausse porte du Sud, dont le chambranle est mieux
conservé que celui des autres faces. J’ai fait déblayer le trou qui se
trouve au sommet du monument et que tes Arabes appellent menfous ou
soupirail. Ils prétendent que c’est une des entrées ; et comme plusieurs
européens partagent leur opinion, j’ai tenu à éclaircir le fait. Mais je
n’ai pas tardé à reconnaître que cette ouverture est le résultat d’une des
nombreuses tentatives qui ont été faites pour pénétrer dans l’édifi ce : sa
forme n’est pas régulière comme elle devrait l’être, si elle appartenait au
plan primitif. Les parois, grossièrement taillées, accusent l’emploi des
instruments barbares avec lesquels les Indigènes ont procédé à leur entreprise,
qu’ils n’ont pas, du reste, tardé à abandonner. Car, après avoir
fait enlever de la terre et quelques éclats de pierres qui garnissaient le
fond du trou, je n’ai pas tardé à retrouver le noyau du monument.
Plusieurs hommes ont été employés aussi à tirer de dessous les
pierres qui les masquaient des membres d’architecture, arrachés de leur
place lors de la destruction du revêtement.
C’est ainsi que j’ai pu constater que le chapiteau ionien employé
dans cette construction n’avait pas constamment la même forme et présentait
— jusqu’ici, du moins — deux variétés qui seront décrites plus loin.
J’arrive maintenant à l’énumération des résultats obtenus à chacun
des chantiers principaux.
RECHERCHE DE L’ENTRÉE.
Les pluies nous ont fait perdre la moitié du temps que nous pouvions
employer à ce travail ; autrement nous saurions dès aujourd’hui si
l’entrée est de ce côté, comme les probabilités l’indiquent, ou s’il faut la
chercher sur un autre point. Mais si nous n’avons pas encore pu obtenir à
cet égard une solution affi rmative ni une conviction négative, nous nous
sommes beaucoup rapprochés du but, car les travailleurs ont déplacé sur
ce point une masse de pierres écroulées représentant une pyramide tronquée,
haute de 6 mètres, large de 20 mètres à la base, de 10 mètres au
sommet et épaisse de 10 mètres environ. La difficulté de cette besogne
a été augmentée comme la première fois, par la grande quantité d’arbres
séculaires, dont il a fallu arracher très-péniblement les racines.
Le résultat fi nal a été de nous rapprocher beaucoup de l’axe du
monument, par un simple déblai et sans avoir à enlever une seule des
pierres qui se trouvaient à leur place primitive. Car, le rayon du monument
étant à peu près de 30 m, nous avons pénétré de 14 mètres en marchant
de la circonférence vers l’axe. Or, en tenant compte de la place
occupée par la chambre sépulcrale, il est évident que la distance qui
nous en sépare est désormais très-peu considérable ; de sorte que, tout
autre moyen de recherches étant épuisé, on a la certitude d’y arriver en
ouvrant une petite galerie longue d’une dizaine de mètres au plus. Mais,
je le répète, c’est un moyen auquel il ne faudra recourir qu’à la dernière
extrémité et qu’il n’y aura probablement pas lieu d’employer.
Le déblai opéré au grand éboulement sur la face de l’Est a permis
d’étudier facilement la structure de l’édifi ce : aussi loin qu’on a pu pénétrer,
on a toujours rencontré les mêmes assises hautes de 58 c. Les pierres sont
simplement juxtaposées sans aucun emploi de mortier ; mais pour éviter
les porte-à-faux on a coulé entre elles de la terre ou du sable, on y a même
quelquefois placé de petites cales, quand l’intervalle était trop grand.
Il y a entre les assises du noyau et celles du revêtement des différences
très-remarquables : ces deux dernières n’ont que 50 cent. de hauteur
et les pierres qui les composent se touchent exactement par leurs diverses
faces. De plus, elles étaient très-solidement rattachées les unes aux autres
par des scellements en queue d’aronde, où une tige de métal était encastrée
dans un culot de plomb. J’ai rapporté pour le Musée un échantillon
de ces culots qui avait échappé aux recherches des Indigènes.
RECHERCHE DE LA VÉRITABLE FORME DU MONUMENT.
Ici le hasard ne jouait aucun rôle ; aussi, le succès a été aussi complet
que possible, eu égard au temps consacré a ce travail et au nombre
de bras qu’on pouvait employer.
On comprendra que les diffi cultés matérielles ont dû être fort grandes,
si on se rappelle que, pour arriver au pied du tombeau, il fallait opérer
un déblai dans une masse de pierres écroulées, haute de 5 mètres en moyenne
et épaisse de 30 mètres. Quelques-unes des pierres à déplacer avaient 2
mètres 85 cent. de longueur ! Ce sont là, il faut l’avouer, des fouilles d’une
nature toute exceptionnelle ; aussi, les personnes qui nous ont vus au travail
peuvent seules comprendre à quel prix il a fallu acheter les résultats
obtenus. Pour s’en faire une idée, en ce qui concerne le chantier de la face
Nord, il faut comparer la vue n°6(1), qui indique l’état des lieux quand
le travail a commencé, avec la vue n° 10 qui indique à peu près le point
où nous nous sommes arrêtés. Je dis à peu près, car il y a une fouille
en contrebas de près d’un mètre qu’on ne peut apercevoir dans cette
épreuve photographique.
En somme, la fausse porte du Nord dont on ne voyait que le haut
est aujourd’hui complètement découverte ; et ce monolithe, de 4 mètres
sur 1 mètre 76, apparaît maintenant dans toute sa hauteur, avec une
portion de son chambranle et la partie inférieure des colonnes qui le
fl anquaient. Ces colonnes, en place, reposent encore sur leurs bases qui
s’appuient sur un soubassement à moulures.
Maintenant que nos travaux ont mis complètement sous les veux
de l’observateur les principaux éléments de conviction , il est facile de
reconnaître que si, en effet, le Kobeur Roumïa est d’ordre ionique, il
présente des déviations de ce style, à quelque type qu’on le compare.
A la base des colonnes, au lieu d’un petit tore et d’un grand tore,
il y a deux tores parfaitement égaux en épaisseur et en mètre.
Le chapiteau n’est pas à oves. Celui des colonnes qui fl anquaient
les fausses portes est à palmettes et rappelle tout-à-fait le chapiteau ionien
de l’Erechtheum d’Athènes, tel qu’il est indiqué par Stuart dans le
tome 2 de son ouvrage. Celui des autres colonnes est à bandeau et assez
semblable au chapiteau ionien trouvé ici dans les déblais de la grande
mosquée des Malékites et qui fi gure à notre Musée sous le n° 125.
La diminution des colonnes se fait aussi contrairement à la règle.
Mais je dois réserver ce détail et quelques autres pour le travail de restauration
auquel il manque encore quelques éléments.
En somme, jusqu’ici, les curieux qui visitaient le Tombeau de la
Chrétienne n’avaient sons les yeux qu’un amas gigantesque de pierres
taillées, les unes à leur place primitive et les autres entassées confusément
autour de la base. Aujourd’hui, grâce aux travaux exécutés sous
les auspices de M. le Maréchal comte Randon, la lumière commence
à se faire dans ce chaos ; l’aspect monumental se révèle à mesure que
l’édifi ce se dégage des décombres qui l’obstruaient, et déjà l’on peut
comprendre la construction bizarre, mais grandiose, qui servait de sépulture
commune aux rois de Mauritanie.
On a vu, dans l’historique de la première exploration, que les
pierres de revêtement portent des signes d’appareillage qui appartiennent
toutes à l’alphabet latin. L’A à deux barres est celui qu’on rencon
tre le plus fréquemment, ainsi que l’X divisé en deux par un montant.
On trouve encore ces autres signes : ID, Z, F II, LV, AL, F. Comme
les Grecs et les Romains ont beaucoup de majuscules communes, on
pourrait hésiter sur la nationalité de ceux qui ont tracé ces caractères,
s’il ne s’en trouvait pas dans le nombre, I’L par exemple, qu’on ne peut
attribuer qu’à l’alphabet latin.
En rapprochant cette circonstance des irrégularités architecturales
du Tombeau de la Chrétienne, on se confi rme dans la conviction que
ce monument est bien l’oeuvre de Juba II. C’est à son époque seulement,
où des colonies romaines existaient sur le sol de la Mauritanie sous une
domination berbère, qu’on peut appliquer cette construction romaine et
pourtant étrangère au goût romain. Les colons italiens auront fourni la
main-d’oeuvre, et le plan leur a été imposé par Juba II, qui, peut-être,
a voulu imiter quelque ancien édifi ce local qu’il avait sous les yeux ou
qui aura subi l’infl uence des Grecs de Julia Cæsarea(1).
J’ai dit que les signes d’appareillage du revêtement étaient latins
; mais, derrière ce revêtement, quelques pierres portent des signes
bizarres que je ne puis rattacher à aucun alphabet, à moi connu. Cette
particularité m’amène à en signaler une autre qui n’est peut- être pas
sans quelque relation avec elle.
Sur la vue photographique n° 1, on aperçoit à droite, au-dessus
d’un arbre, une grande cymaise fouillée en dessous à la manière d’une
mouchette de larmier. J’en ai observé deux semblables sur d’autres
points et dans des rapports identiques avec les assises qu’elles dominent
et celles qui sont au-dessus. Une de ces cymaises était surmontée
de quatre assises dont la plus élevée avait un rebord saillant à la partie
supérieure, sorte de corniche seulement ébauchée. Que des membres
d’architecture soient employés comme matériaux dans des constructions
plus récentes, c’est un fait assez commun, surtout dans ce pays ;
mais les retrouver en divers endroits, placés régulièrement à la même
hauteur, dans les mêmes rapports, et de telle sorte qu’ils ont l’air d’être
une portion d’entablement, ceci ne parait pas aussi facile à expliquer.
On se demande, involontairement si l’on n’a pas sous les yeux
les vestiges d’un monument antérieur à la construction faite par Juba
II, et si celle-ci même ne consisterait pas uniquement dans l’application
d’un revêtement avec colonnade sur un édifi ce plus ancien. Dans cette
hypothèse, les caractères inconnus dont j’ai parlé plus haut et qui s’ob
ne seraient-ils pas aussi des signes d’appareillage, tracés par des ouvriers
indigènes, longtemps peut-être avant l’apparition des Romains sur le sol
de la Mauritanie ?
Ces observations n’ayant été recueillies et rapprochées que vers la
fi n de la deuxième exploration, le temps m’a manqué pour étudier suffi -
samment cette question intéressante. Mais, si je dois m’abstenir de rien
affi rmer à ce sujet jusqu’à plus ample informé, je ne pouvais me dispenser
d’en dire quelque chose dans cette notice.
Je rappellerai, en terminant, que j’avais cru jusqu’ici, d’après un travail
de restauration fait, il y a quelques années, par M. Cazaban, conducteur
des Ponts-et-Chaussées, que la base du Tombeau de la Chrétienne
était octogone ; mais nos travaux de déblai devant la fausse porte du Nord
ont fort ébranlé cette croyance. Les colonnes qui fl anquent cette fausse
porte n’en sont pas détachées, comme M. Cazaban l’avait présumé, elles
touchent immédiatement le chambranle. Cette circonstance, qui prouve un
entrecolonnement plus étroit, suppose aussi plus de huit faces. Je ne suis
pas éloigné de penser qu’il pouvait y en avoir douze. C’est, au reste, un
problème qui sera résolu à la reprise des travaux, dès que nous aurons pu
exécuter des déblais jusque vers l’angle Nord-Est.
Les travaux très-secondaires entrepris à Dar-ed-Delam , emplacement
du bivouac, à 800 mètres environ au N. E. du tombeau, ont eu les
résultats suivants :
On a déblayé la tour octogone dont les fondations prennent la forme
circulaire; on a trouvé, en enlevant les terres, des moulins à bras antiques
différant très-peu de ceux dont les femmes arabes font usage aujourd’hui,
une petite auge en pierre et un vase de même matière dont l’orifi ce a une
forme triangulaire.
La construction romaine qui donne son nom à la localité, Dar-ed-
Delam, ou maison de l’obscurité, a été déblayée également. C’est une belle
citerne, à margelle en pierre taillée inscrite dans le sol très-solidement
bétonné d’une cour antique ; celle-ci est entourée de murailles aujourd’hui
rasées presqu’au niveau du terrain. Il a fallu nos travaux dans cette citerne
pour engager des gens de Chenoua à s’y hasarder à leur tour, car ce lieu
leur inspirait jadis une assez grande terreur.
On a déblayé aussi une des petites citernes situées à la pointe Ouest
du mamelon de Dar-ed-Delam. Leur plan trace une ellipse et la paroi intérieure
est recouverte d’un enduit hydraulique très-bien fait et parfaitement
conservé.
La proximité de ces ruines par rapport au Tombeau de la Chrétienne,
la forme octogone de la tour qu’on y remarque, forme assignée jusqu’ici
au Kobeur Roumïa, et surtout le désir d’utiliser les hommes les plus faibles,
m’avaient fait entreprendre ce travail dans un établissement antique
qui pouvait avoir quelque rapport avec l’édifi ce qui s’élève non loin de là.
Ce pouvait être, par exemple, le lieu où se tenaient les gardiens. Mais rien
n’a confi rmé cette dernière conjecture, et tout porte à croire que c’était
seulement une station sur le chemin qui passe par les crêtes du Sahel.
Après avoir lu cette notice, on pensera, sans doute, qu’il reste encore
beaucoup à faire pour obtenir la solution complète des divers problèmes
indiqués au commencement de ce travail. Mais, on jugera peut-être
aussi, qu’en une quinzaine de jours et eu égard aux grandes diffi cultés de
l’entreprise, les résultats obtenus ne sont pas sans quelque valeur.
Je saisirai, du reste, toutes les occasions qui pourront se présenter de
reprendre cet intéressant travail; la besogne est maintenant assez avancée
pour qu’on puisse espérer d’avoir bientôt le mot de cette énigme archéologique.
Les vues photographiques qui accompagnaient cette deuxième notice
sont l’oeuvre de M. Greene, ainsi que celles de la première exploration.
Je saisis cette occasion de lui en témoigner une vive reconnaissance,
au nom de tous les amis de l’art ; son oeuvre, importante pièce à l’appui,
conservera l’état primitif du monument et indiquera toutes les phases du
travail.
Une autre photographe distingué, M. Moulin, de Paris, a pris plusieurs
vues pendant ma deuxième exploration. Faites par le procédé du collodion,
elles ont l’avantage de pouvoir reproduire la nature vivante. Ainsi,
l’une d’elles représente la face Nord dans le moment où les zouaves sont
au travail ; chaque personnage est un portrait parfaitement reconnaissable.
On peut ainsi, par comparaison avec les travailleurs disséminés sur le monument,
apprécier la masse imposante du Tombeau de la Chrétienne.
Ces photographies, rassemblées au nombre de vingt dans un album
accompagné d’une notice manuscrite sur les travaux, sont déposées à la
Bibliothèque d’Alger et mises à la disposition des personnes qui voudraient
avoir une idée exacte du Kobeur Roumïa avant et après mes deux
explorations.
A. BERBRUGGER
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